Quelques pages de mon carnet, ça ressemble pas à grand choses mais en ce moment j'ai du mal à sortir des croquis de nul part et j'ai plus trop le courage de dessiner les gens dans le RER, ils sont méchants pour la plupart, les autres offrent un triste spectacle.
Passons aux nouvelles. A l'école on bosse pour le concours de Bologne, qui est plutôt centré sur l'illustration jeunesse, et didactique un peu, et dont les gagnants tapent très souvent dans de la belle illus contemplatives branchouilles, s'approchant à l'occasion du néoconstructivisme russe ou de la prouesse technique vraiment remarquable. Des fois aussi c'est du mignon proche du cucul, ou du dessin conceptuel traitant du conflict israelo-palestinien, comme vous le voyez les horizons sont relativement diversifié. La demande est simple et très ouverte; produisez cinq illustrations au format 32x42cm maximum, donc technique, sujet et format libre, c'est là que ça coince. L'école nous fournit en général un sujet que nous devons traiter, mais même si le sujet donné est assez libre, il nous pose quand même des limites à ne pas dépasser de manière éhontée. Je ne pense pas que la liberté de sujet donné à Bologne soit un moteur à la création mais au contraire ça nous bloque facilement, trop de choix et à la fois la peur de faire n'importe quoi, de partir en live et de finir avec une production hyper touffue et/ou incompréhensible. Alors on se rattache à des textes qu'on veux illustrer, ou a des idées trop vagues pour donner rapidement quoi que ce soit de concret, ou encore à la première chose rassurante parce qu'on la connais bien. On y peu rien je pense, il me faudrait plus de temps pour trouver une idée bien meilleur que celle que j'ai.
Je me suis posé sur mon dessin et sur des idées un peu nazes autours du film de monstre des années '50, du tiki style un peu kitch, et du pulp. Ce sera probablement moche, esperons que le jury considèrent ça comme un parti pris révolutionnaire, alors la gloire sera à moi, sinon j'aurais au moins gagné un voyage que j'espère furieux et plein de grandiose orgies spaghettiesques à Bologna, ville aux mille boulettes de viande sauce tomate.
Par ailleurs deux nouvelles qui n'ont rien à voir, deux adaptions.
La première concerne The Goon qui passe à la 3D, ça vas être fun, le graphisme est assez fidèle à la BD. on vas bien rigoler.
La seconde concerne Walking Dead, de Kirkman, qui passe à la série live avec le type qui joue le pauvre gars tout seul dans Love Actually. Là aussi l'adaptation semble fidèle au livre, sauf le truc avec le char abrams, mais tant que l'ensemble est cohérent et respectueux on s'en moque et on regarde.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire